Guide ultime pour rédiger ton TFE

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Dans cet article

Pour certains, c’est du passé, pour d’autres c’est très actuel ou encore dans un futur proche. Cependant, tous ont connu ce stress de la page blanche, ce sentiment d’être seul dans sa galère, ne pas savoir quel sujet prendre comme problématique… Le travail de fin d’études (TFE) ou comme d’autres l’appellent le mémoire, nous a tous et encore maintenant rendus dingues. Oui, on peut le dire ! Moi-même étant coach en méthodologie de rédaction de TFE, j’en ai eu des sueurs froides et ce, des nuits blanches entières….

Pour toutes ces raisons et bien plus encore, après plus de 12 ans d’expériences dans l’accompagnement de rédaction de TFE, j’ai décidé de partager avec le plus grand nombre (je compte sur vous, si l’article vous plaît bien sûr 😉, pour le partager avec un max de monde!) toutes les astuces, les liens Web utiles ou encore les outils qui pourront vous donner le petit coup de pouce pour démarrer, continuer ou finaliser votre TFE !

Il est vrai que le contenu d’un TFE sera différent selon que l’on soit en dernière année d’un Bachelier ou d’un Master, en Haute école ou à l’Université. De même, qu’il sera différent selon les études suivies. Pour en avoir vu une centaine passer sous mes yeux, je peux dire que certains points reviennent, certaines règles ne changent pas ou encore le mot d’ordre est ‘ORIGINALITE’, créer quelque chose de nouveau, ouvrir de nouvelles pistes d’action, innover, surprendre le lecteur !

Afin d’être la plus efficace possible, j’ai scindé ce guide en plusieurs parties dans lesquelles, je te donnerais quelques astuces, quelques liens utiles et quelques avis pour faire de ton TFE, un réel succès! Je ne le dirais jamais assez, mais avec BFOX, le succès est à présent évident ! 😊

Commençons par le début, avant de rédiger ton TFE, il faut réfléchir à…. ton sujet, ta problématique !

Le sujet, le thème et la problématique de ton TFE

J’ai pu observer lors de mes accompagnements, que c’est un point bloquant, un point sur lequel les étudiants ne consacrent pas assez d’attention. Oubliez les “on va trouver sur Internet, on va regarder les meilleurs mémoires des années précédentes ou encore faire un sujet qui plaît à votre promoteur….”. Un sujet, une problématique s’observe, se constate ! En effet, cela fait à présent 3, 4, 5 années voire plus que vous étudiez la matière qui vous intéresse, qui sait depuis tout petit vous aspirez au métier de vos rêves !

Dès lors, il vous faut poser les bonnes questions : “qu’est ce qui m’interpelle dans ce que j’ai pu apprendre? Est-ce que je pourrais améliorer un sujet dans l’actualité de mes études ? Et pourquoi pas, être mon propre patron dans un domaine pour lequel j’étudie depuis de nombreuses années et faire de mon TFE, un outil pour développer ma future société ?…”. Je pourrais vous citer ainsi encore des centaines de questions ! Lorsque vous réfléchissez à votre sujet de TFE, vous devez garder une chose à l’esprit : faire de votre TFE, un outil pour plus tard, qu’il soit utile, qu’ils nous apprennent quelque chose que l’on ne sait pas déjà, qu’il engendre un questionnement, qu’il fasse évoluer une problématique observée par exemple durant votre stage ou encore qu’il amène un regard nouveau sur votre thématique.

Vous êtes dans l’ère du temps, les études que vous poursuivez sont là depuis bien plus longtemps que vos grands-parents. Vous êtes à l’ère du digital, vous avez tout en main pour amener un nouveau goût en la matière 🙂.

Pour cela, ne vous contentez pas de vous ‘sourcer’ dans vos cours et syllabus, lisez des livres qui touchent à votre sujet, restez connectés, suivez l’actualité, allez voir comment cela se passe au-delà de nos frontières. Par exemple, il est dit que les Etats-Unis ou encore le Canada sont avant-gardistes sur bon nombre de thématiques. Allez voir ce qu’il s’y passe 😉.

Ensuite, posez-vous la question si votre sujet, votre problématique a suffisamment de matières pour rédiger un TFE. Quand certains de mes étudiants rencontraient des difficultés à se documenter pour trouver un sujet de TFE, je les aidais en allant consulter des extraits de livres gratuitsafin de peaufiner leur sujet, confronter les sources existantes et les avis. Pour cela, rien de plus simple, si vous possédez une adresse gmail (si vous n’en avez pas, créez-en une car Google regorge d’outils qui me servent tous les jours dans le cadre de l’accompagnement que j’apporte à mes étudiants 😊).

Pour ce faire :

  • rendez-vous dans les applications ;
  • sélectionnez l’app ‘PLAY’ ;
  • dans le menu à gauche ‘Livres’ ;
  • indiquez dans la barre de recherche des mots clefs liés à votre sujet.
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Voyez loin ! Si les mots-clés exacts de votre thème ne s’y retrouvent pas, affinez votre recherche, pensez alors à des sujets qui touchent de près ou de loin votre thème.

Les directives de votre TFE

A mon sens, vous devez tenir compte absolument des points suivants pour vous assurer une réussite. Du moins sur la forme de votre TFE:

  • la police et la taille de la police;
  • l’interligne (très important car souvent il impacte votre nombre de pages);
  • le nombre de pages maximum;
  • les normes bibliographiques, de référence : APA (Le style APA est un format éditorial défini par l’American Psychological Association pour les publications et écrits scientifiques) ? En notes de bas de pages ? Entre parenthèses après le paragraphe ? Etc;
  • la bibliographie : elle doit se retrouver en fin de TFE, elle doit reprendre toutes vos sources, classez les par catégorie (Internet (webographie), articles, etc.). Après les avoir classées par catégorie, organisez-les par ordre alphabétique.

⇒ Tips 1: étant donné que les références bibliographiques doivent se situer à la fin de votre travail, afin de ne pas passer votre temps à parcourir (monter et descendre à travers les pages) votre travail à la recherche de la bibliographie,  il serait judicieux de créer un nouveau document Word que vous nommerez ‘bibliographie’ (à côté de votre travail) afin d’y rajouter au fur et à mesure de la rédaction les références bibliographiques. Une fois votre travail de fin d’études fini, vous n’aurez plus qu’à insérer (copier, coller) votre bibliographie à votre TFE.

⇒ Tips 2: Mettez tous ces points en place dès le départ. Surtout les références. Indiquez les au fur et à mesure de la rédaction et configurez (police, interligne, structure,…) votre document pour éviter de perdre des heures bien après à tout mettre aux normes. Vous verrez, rien que cela vous donnera la pulsion pour démarrer la rédaction 😉

Le plan, le squelette comme je l’appelle de votre TFE

Avant de rédiger votre table des matières, qui selon mes expériences passées, se construit tout au long de la rédaction de votre TFE et ne se finalise qu’à la fin de votre écrit, il faut vous faire un plan. Ayez toujours de quoi noter dès qu’une idée vous vient à l’esprit, que vous tombez sur un article qui traite de votre sujet ou autre.

Dans un premier temps, ne serait-ce que commencer à indiquer l’introduction, la conclusion, la partie théorique et la partie plus pratique vous permettra d’organiser vos idées. Ensuite, vous commencerez par la partie théorique et reprendrez dans cette partie toutes les notions théoriques qui traitent de votre sujet. Exemple : “ Comment susciter l’intérêt scientifique des élèves du premier degré secondaire? “ Plusieurs notions sont à développer comme l’intérêt scientifique, la motivation, la pédagogie à appliquer pour susciter l’intérêt, l’enseignement, etc. Les notions théoriques doivent vous servir de support pour développer votre partie pratique, argumenter vos hypothèses ou encore créer une variante sur une notion existante.

La partie pratique reprendra par exemple vos tâches effectuées lors de votre stage, la problématique soulevée, les pistes d’actions expérimentées ou non. La partie pratique peut également être la création d’un jeu, d’activités pour des études dans l’enseignement. Elle peut également être le développement d’un prototype, d’un produit ou encore la création d’une société. Tout dépendra de vos études et des directives de votre TFE.

Pour la forme, et ça je l’ai vu bon nombre de fois même en 2020, c’est l’automatisation de votre plan, votre table des matières. Configurez là dès le départ, je vois encore des étudiants, qui indiquent eux-mêmes les numéros de page de chaque titre. Or, si vous configurez chaque titre et que vous mettez à jour votre table des matières, les numéros de pages s’adapteront automatiquement. Si cela vous intéresse, je vous ferais un tuto ‘table des matières’ 😊

L’introduction

Il existe différentes manières de rédiger une introduction, pour autant la formule du succès réside sur ces quelques points à reprendre dans celle-ci:

  • En premier lieu, commencez par introduire votre sujet, idéalement avec une phrase d’accroche qui va attiser la curiosité de votre lecteur : “ dans le cadre de mon travail de fin d’études, j’ai décidé d’aborder une thématique qui m’a interpellé lors de mon stage, à savoir…….. Cette thématique est très actuelle, en effet elle rejoint……”.
  • Ensuite reprendre votre problématique, votre question de recherche, de départ “ Dès lors, ma question de recherche sera : les nouvelles technologies peuvent-elles être au service de l’enseignement
  • Il sera également question de vos objectifs au travers de ce TFE: “ dans un premier temps, je tenterai au mieux de refléter les connaissances acquises durant mon cursus académique…”
  • Enfin, vous terminerez avec la méthodologie adoptée pour répondre à la problématique, à votre question de recherche et à un premier plan : “ Il sera question, dans un premier temps, d’aborder toutes les notions théoriques qui ont trait au thème du présent travail…’

⇒Tips 3: Le but est de susciter l’envie au lecteur de poursuivre la lecture. Soyez original et captivant !

Partie théorique

La partie théorique reprend toutes les notions et définitions des termes qui touchent de près ou de loin votre sujet. Avant de commencer à rédiger cette partie, vous devez avoir en votre possession suffisamment de littérature, d’articles et de sources en général afin de pouvoir être le plus complet possible dans la définition de vos notions. Une autre raison pour laquelle il est important d’avoir plusieurs sources, est la possibilité de pouvoir confondre vos sources, vérifier les contradictions de votre thématique, les divergences d’opinions, les différents courants qui touchent à votre thème, etc.

Lors de vos recherches bibliographiques, vous devez aussi tenir compte de l’année d’édition ou de publication de votre source. En effet, les choses changent, évoluent de plus en plus vite que vos sources peuvent parfois être obsolètes, dépassées. N’hésitez pas à aller en profondeur lorsque vous abordez des notions de votre sujet, j’ai trop souvent entendu des remarques de promoteurs du genre : « vous survolez votre thématique, ce n’est pas suffisant, vous ne confondez pas vos sources etc. ».

Lorsque vous commencez à aborder une notion de votre thématique, commencez toujours par une ‘mini’ introduction qui explique brièvement pourquoi vous abordez cette notion. Par exemple, vous traitez une problématique dans le marketing d’influence, vous commencez par soulever la notion d’influence, la ‘mini’ introduction peut se présenter comme ci-après :

« Une des notions au centre de ma problématique, traite de l’influence mais ce concept plutôt général,a pris un tout autre sens à l’ère des réseaux sociaux et fait l’objet aujourd’hui d’une branche du marketing. Mais qu’est-ce que l’influence ? Selon… ».

Ensuite, vous pouvez définir votre notion et à la fin de ce point, reprendre avec vos propres mots, ce qui ressort de cette/ces définition(s), ce qui vous a surpris etc. Une sorte de mini-conclusion qui va ensuite vous permettre d’écrire la ‘mini’ introduction de votre notion suivante. Et ainsi de suite jusqu’à la fin de votre partie théorique. Ainsi, vous démontrez à vos lecteurs que vous vous intéressez à votre sujet plutôt que de simplement reprendre des définitions qu’on peut tous consulter à notre guise. Ce qui intéresse vos lecteurs, c’est le regard, la critique ou encore l’affirmation que vous posez sur ces notions théoriques.

⇒ Tips 4: Pour définir vos termes, évitez de faire appel à Wikipedia, en effet, les définitions reprises sur ce site sont rapportés par Monsieur et Madame tout le monde. Je vous conseillerai plutôt de vous tourner vers « Toupie » qui est plus souvent accepté comme source par le corps professoral.

La ligne directive 

Je ne le répéterai jamais assez mais la ligne directive est essentielle à la réussite de votre TFE. L’un des retours positifs que mes étudiants recevaient souvent après la réussite de leur TFE est que c’était clair, fluide, pertinent et agréable à lire ! Et le secret c’est qu’il y ait un fil conducteur tout au long du TFE et de tenir à l’œil que vous devez répondre ou du moins proposer des pistes d’actions à votre problématique.
Les outils qui vous permettent, notamment, d’avoir une ligne directive sont les ‘mini’ introductions et les ‘mini’ conclusions que vous allez placer avant et après chaque titre de votre TFE. Chacune d’entre elles va d’une certaine manière légitimer le fait que vous abordez telle ou telle notion. Gardez à l’esprit, et oui, même si vous étudiez la médecine ou autre, que vous racontez une histoire. Je reste persuadée que quand vous l’aborderez de cette manière, cela deviendra plus facile à rédiger et plus agréable à lire pour votre lecteur.

La partie pratique ou empirique 

Pour cette partie, il est un peu plus difficile de vous donner des conseils car elle varie énormément en fonction du type d’étude. Vous allez devoir aller chercher des données quantitatives et qualitatives pour étayer cette partie. En effet, dans certaines études, la partie pratique porte sur le stage, pour d’autres sur la réalisation d’activités, d’ateliers ou encore sur la création d’un produit, d’un service ou encore le développement d’un e-commerce. Mais ce que je peux vous dire et qui vous aidera, à nouveau, c’est soyez original, soyez innovant, essayez de surprendre les lecteurs. Si vous créez un produit qui répond à votre problématique, envisagez tous les aspects qui englobent la création d’un produit, si vous créez des jeux éducatifs, suivez les règles qui encadrent les fiches de jeux ou encore si vous décrivez votre stage, pensez à présenter l’institution dans laquelle vous avez effectué votre stage, à expliquer une journée type, structurez vos idées, etc…

Les images, graphiques, études de marché

Point très important et qui de nouveau dépend du type d’études. Si vous étudiez le commerce international, faites une croix sur les images, par contre les graphiques peuvent être utiles pour illustrer des tendances, des chiffres mais doivent être pertinents par rapport à ce que vous abordez et n’oubliez pas de citer la source si votre graphique provient d’un site ou d’un livre. Si vous êtes plutôt dans des études de stylisme, d’architecture ou de photographie, des images peuvent être pertinentes dans votre partie pratique pour illustrer des ateliers ou encore des jeux.

Les études de marché ont du sens aussi si vous étudiez le marketing par exemple. De nombreux outils peuvent vous servir à les effectuer. J’ai eu l’occasion d’utiliser Google form ou encore Sphinx qui s’est avéré être très efficace et facile d’utilisation. 

La rédaction, l’orthographe et la syntaxe

La rédaction, l’orthographe ou encore la syntaxe sont les pierres angulaires de votre TFE, sans elles votre travail n’aura aucune valeur. Pour l’orthographe, je ne vous apprends rien, bon nombre de directives de TFE stipulent qu’à partir d’un certain nombre de fautes d’orthographe, votre TFE sera refusé et vous ne pourrez le défendre devant un jury. Même avec une très bonne orthographe, nul n’est à l’abri de faire des fautes dites de frappe,  d’inattention ou de manque de concentration. D’ailleurs, je suis certaine, malgré après avoir relu à maintes reprises ce guide, qu’il reste quelques fautes mais j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur 🙂.

Les outils de dactylographie comme Microsoft Word ou en Google Doc font, ce que j’appelle une vérification à un premier niveau de votre orthographe. Le deuxième niveau, sont à mon sens tous les outils (gratuits lol je pense à vos portefeuilles) qui vont vous permettre d’effectuer une deuxième vérification comme : Reverso, Scribens, Cordial ou encore BonPatron. Enfin, le troisième niveau de vérification, est la relecture par des tiers. J’insiste là-dessus, car vous n’aurez pas le recul nécessaire pour revoir votre travail. Demandez autour de vous, amis, famille, camarades de classe, etc.

Au niveau de la rédaction et de la syntaxe, évitez les phrases trop longues ! J’ai souvent vu des étudiants écrire des phrases de 10 lignes. Rien de plus lourd à lire et à déchiffrer. Utilisez à bon escient les prépositions, les pronoms relatifs ou encore la coordination. Évitez les répétitions, comme j’ai pu le voir souvent.

⇒ Tips 5: Lorsque vous rédigez votre TFE sur Microsoft Word et que vous voulez éviter de répéter plusieurs fois le même mot, posez votre curseur sur le mot et cliquez droit sur votre souris et vous pouvez sélectionner ‘synonymes’ et Word vous proposera des synonymes pour dire la même chose mais avec un autre mot 😉 .

Le temps utilisé pour rédiger est aussi très important et dépend de la partie de votre TFE. Je m’explique, pour l’introduction vous utiliserez dans un premier temps le ‘présent’ pour asseoir l’objet de votre travail. Exemple ‘ Le présent TFE traite du cyberharcèlement et plus particulièrement….’. Ensuite, vous utiliserez plutôt le passé composé pour relater des faits, un contexte historique comme par exemple: ‘  Le cyber harcèlement a connu un essor avec l’arrivée des réseaux sociaux…’. Enfin, pour exposer le plan du travail, vous utiliserez le futur simple comme ‘ Dans la première partie, nous définirons les notions….’.

Dans la partie théorique, privilégiez le présent car il s’agit principalement de descriptions, de définitions et enfin dans la partie pratique utilisez plutôt le passé composé car vous allez aborder des situations (stage, observations, expériences, etc…) qui se sont terminées dans le passé.

Terminez avec votre conclusion où vous utiliserez principalement le présent : “Il ressort de l’analyse ci-dessus que peu ou pas ….”.

Faites attention au plagiat! Je le répéterais jamais assez, si un extrait d’un livre vous parle, réécrivez-le avec vos propres mots et citez votre source. Des outils existent pour vous aider à réécrire mais ils ne sont pas efficaces à 100% et nécessitent donc une relecture attentive de votre part. Vous avez Smodin qui réécrit vos phrases ou Resoomer qui résume vos articles et autres extraits de revues, livres, etc.

Si vous vous inspirez de revues rédigées en Anglais ou dans une autre langue, des outils comme Deepl ou Linguee sont excellents pour les traduire.
Je pourrais vous donner encore des centaines d’astuces sur cette partie-ci mais je risque de vous faire un bottin mais ce qui précède vous permettra de ne pas vous louper !

Outils pour travailler à deux ou plus (google…)

Pour cette partie, il existe de nombreux outils vous permettant de travailler à plusieurs et éviter ainsi des envois de mails permanents avec des versions différentes à chaque fois de votre TFE. Vous vous retrouvez avec dix milles versions de votre TFE sur votre desktop avec à la fin, une version nommée “version finale, vraiment la dernière, enfin fini, etc…” hahahaha 😉 Je suis certaine que vous vous reconnaissez là-dedans.

Mais je vais m’attarder sur un ensemble d’outils efficaces, ‘user friendly’ et surtout gratuits ! Il s’agit des outils Google, il vous faut donc une adresse gmail et si vous n’en avez pas créez en une ! Je ne suis pas là pour faire la promotion de Google, loin de moi cette idée mais vraiment c’est très efficace. Tout d’abord les outils de rédaction comme Google doc qui est une version plus abrégée de Microsoft Word mais qui est en ligne et qui se sauve automatiquement dans votre Google Drive. Le Drive c’est une sorte d’outils de stockage où vous allez retrouver tous vos documents, images, vidéos, notes, etc… L’avantage du google doc est que vous pouvez partager le document, donc exit les envois de mails avec pièces jointes. Vous pouvez annoter, indiquer vos remarques, les attribuer et vous pouvez même bosser à plusieurs en même temps sur le document ! Génial non ? Une fois fini, vous pouvez télécharger en Word votre document, en pdf, etc. Vous avez l’équivalent d’Excel chez Google, qui s’appelle Google sheet, ou encore de PowerPoint qui s’appelle Google slides. Vous avez même la possibilité de dessiner via l’outil de google drawings… 😊
Vous pouvez vous organiser via les post-it de google keep, vous assignez des tâches ou encore vous mettre des alertes dans votre agenda. Et vous pouvez accéder à tous ces outils depuis votre ordinateur, votre tablette ou encore votre mobile !

Vous n’avez plus d’excuses pour vous organiser, structurer votre travail et du coup être efficace 😉

La communication avec le promoteur 

Point très important ! Vous n’êtes pas seul au monde, votre promoteur n’a pas que vous comme étudiant à encadrer. Donc, soyez concis, structurés et organisés. Lorsque vous remettez pour la première fois un brouillon de votre travail, accompagnez votre mail de quelques commentaires, de points d’attention ou encore de questions claires. Lorsque vous recevez pour la première fois des remarques, corrections ou autres sur votre travail et lorsque vous faites un retour à votre promoteur sur ses remarques, rédigez un mail précis qui renvoie aux pages qui ont été corrigées ou amendées, confirmez ou infirmez (oui vous avez le droit de ne pas être d’accord avec votre promoteur, vous restez le seul maître de votre TFE) les points de votre promoteur. Un exemple sera plus parlant, ci-après un email envoyé au promoteur de l’une de mes étudiantes :

  1. “Pour revenir à votre première remarque sur les écoles de devoirs, effectivement, ce n’est pas toujours le cas comme j’ai pu l’observer lors de mon expérience au sein de l’EDI, j’ai donc adapté cette partie. 
  2. Par rapport à l’intérêt, je ne parviens pas à expliquer cette notion dans le sens de ma problématique. J’ai consulté à nouveau mon cours de psychopédagogie et je ne sais pas quelle notion pourrait étayer cette partie. Quant à la démarche scientifique, avec du recul, je ne pense pas qu’elle ait du sens par rapport à ma problématique. En effet, cette notion telle qu’elle a été abordée en classe parle de 3 étapes à savoir problématisation, investigation et structuration, or je n’ai pas adopté cette méthodologie pour la réalisation de mes activités. Donc, est-ce que je maintiens un point ‘intérêt scientifique’ mais j’aurai besoin de vos suggestions quant à la biblio ou est-ce que je parle d’un autre point comme les conflits socio-cognitifs (travaux de groupe) car toutes mes activités se déroulent en groupe. 
  3. Pour le ciblage du premier degré, j’ai argumenté mon choix comme vous pourrez le voir dans la pièce ci-jointe. 
  4. Pour la pédagogie différenciée, j’ai donc commencé par l’intro et la conclu expliqué mon choix quant à la pertinence de cette pédagogie dans le cadre de ma problématique, j’ai également changé un peu cette partie et je l’ai complétée avec la pédagogie active qui, je pense est aussi importante car mes activités placent les élèves comme acteurs de leur apprentissage et enfin j’ai abordé la pédagogie par le jeu (je me suis basée sur mon cours AFP et sur un livre qui traite du sujet). 
  5. Pour le point soutien scolaire, je vous rejoins sur la partie apprentissage, je pense que je m’étais un peu éloignée de mon sujet, j’ai donc supprimé la partie relative à l’apprentissage par Karim… 
  6. Pour le point concentration, il a à mon sens raison d’être dans mon TFE, j’ai donc expliqué le choix de cette notion dans mon travail et fait le lien avec les précédentes parties mais également les suivantes par une intro et une conclusion. 
  7. Pour la partie motivation, je me suis également attardée sur la pertinence de cette notion dans le cadre de ma problématique. 
  8. Pour mes graphiques, effectivement, je dois les revoir. 
  9. Enfin pour mes conclusions quant aux résultats des questionnaires, j’ai bien précisé à présent qu’il s’agit d’un échantillon et que donc mes conclusions ne portent pas sur une généralité. 
  10. Par rapport à ma bibliographie, je dois encore revoir le format car nous avons reçu des conventions à ce sujet et je dois encore m’y atteler. 
  11. Quant aux activités, je vais suivre votre conseil et reprendre en annexe le déroulement de celles-ci. 
  12. Pour le choix des activités, j’ai quelques questions que je vous poserai plus tard de vive voix. 

Merci pour votre temps et désolé pour ce long mail.”

Cela prend du temps à rédiger, je suis d’accord mais sur le long terme, cela vous fait gagner du temps pour votre suivi et c’est toujours fortement apprécié des promoteurs. Et quel gain d’énergie… De votre côté, cela vous permet de garder une traçabilité des remarques des promoteurs. En effet, on a tous dû faire face à des promoteurs qui ne se souvenaient plus avoir fait telle ou telle remarque ou avancer qu’ils n’avaient jamais mentionner telle ou telle chose, etc. J’ai eu d’ailleurs une très mauvaise expérience avec l’un de mes promoteurs lors de mon Master mais ce serait trop long à expliquer… Je vous ferais un post là-dessus un de ces 4 😉.

La confidentialité

Ici, à nouveau tout dépend de votre type d’études. Par exemple, si vous avez effectué un stage et qu’il fait l’objet de votre TFE, renseignez vous auprès de votre maître de stage à propos des  informations qui peuvent être divulguées et lesquelles sont strictement confidentielles. De même que si vous créez une société et qu’elle fait l’objet de votre TFE, pensez à ajouter une clause de confidentialité pour éviter que votre TFE soit publié ou partagé auprès de tiers.

Si vous avez effectué des expériences ou si vous avez abordé des mises en situation avec des personnes, pensez à utiliser de ‘faux noms’, à ne pas citer les personnes qui ont participé à votre expérience.

La présentation orale

La présentation orale est le moment où vous allez raconter votre histoire. Il y a deux parties importantes ici. La première étant la création de votre support. Pour organiser votre oral, vous devez souvent préparer des slides sur PowerPoint. Sur ces slides reprenez les grandes lignes de votre TFE et attardez vous sur la partie théorique, il n’est pas nécessaire de revenir sur les notions théoriques… Mais si des parties vous ont surprises ou si l’une de vos notions a fait l’objet d’un article dans l’actualité, n’hésitez pas à l’aborder.

En effet, il est toujours conseillé de venir avec quelque chose de nouveau, qui n’est pas repris dans votre TFE écrit. La deuxième partie est l’oral, soyez concis, clair, marquez des temps de pause entre chaque partie, soyez professionnel, ne laissez pas entrevoir vos émotions et soyez convaincus de ce que vous avancez. Certains membres du jury tentent parfois de vous déstabiliser et de vous tester. Si vous êtes sûrs de ce que vous avancez, restez sur votre position. Enfin, prenez un peu de recul sur votre travail et n’hésitez pas à soulever les difficultés rencontrées ou encore ce que vous regrettez de ne pas avoir fait ou exploré et pour quelles raisons.

⇒ Tips 6: si vous voulez être originales dans votre support, je vous conseille une version plus animé de Power Point : Genially

Mes conseils 

Si je peux vous donner quelques conseils, je dirais soyez organisés, ne vous mettez pas trop de pression et surtout choisissez un sujet qui vous anime, voyez loin ! Récemment une étudiante en Droit m’a dit qu’elle ne parvenait pas à trouver un sujet. Ce qui l’animait, c’était les adolescents, ce qui l’a préoccupait c’était le suicide chez ces derniers… Il m’a fallu quelques minutes pour lui proposer des sujets. Nous nous sommes finalement mises d’accord sur le thème du « Harcèlement sur les réseaux sociaux et quel cadre juridique a été mis en place pour enrayer ce phénomène ? » Et voilà, en partant de ses études qui peuvent paraître ‘ennuyeuses’, on a viré vers un sujet qui la touche, qui lui parle, en effet le harcèlement sur les réseaux sociaux, en d’autres termes le cyberharcèlement peut mener à des conséquences graves comme le suicide. Le simple fait d’avoir opté pour un sujet qui lui parle, l’étudiante était tout de suite plus impliquée dans son TFE.

Un autre conseil, organisez régulièrement des face to face avec votre promoteur afin de rectifier au fur et à mesure votre TFE et vous assurez que vous êtes dans le ‘bon’. Cela permettra aussi à votre promoteur de prendre le temps pour vous. Un mois avant la remise, c’est déjà trop tard.

Pour finir, je dirais surtout, croyez en vous, ayez confiance en vous et en ce que vous avez produit, soyez convaincus par votre TFE sinon comment parviendrez vous à convaincre votre jury ?

Les annexes

Pour éviter de vous retrouver avec un bottin faisant office de TFE, annexer les documents qui sont utiles à la lecture de votre TFE ou qui viennent compléter certaines informations. Faites une table des annexes, numérotez les afin qu’on puisse les retrouver ou s’y référer facilement.

Bonne réussite 😉

fayza-boutuil
Fayza Boutuil
Fondatrice & CEO de BFOX

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